A 48 ans, après des années d'anorexie, je découvre par hasard ce que j'avais ignoré pendant des années.

Atteinte de ce trouble  depuis l'âge de 24 ans, je m'aperçois que l'un des aspects le splus tragiques de ce trouble alimentaire  n'est quasiment jamais évoqué dans les articles que j'ai pu lire, ni les livres;

j'ai toujours naivement pensé que la plupart des effets étaient réversibles, or, il en est un atroce et dramatique qui peut vous faire vivre un enfer : LA DESTRUCTION DES NEURONES ET DU CERVEAU par la maladie.

J'aimerais partager le fruit de mes découvertes ainsi afin que tous ceux et celles qui souffrent du même trouble que moi ne restent pas dans l'ignorance de ce qui peut sans doute non seulement  aussi, les aider à dépasser et à sortir de leur trouble, et ne pas vivre ce que je vis actuellement : une fin atroce avec pour question, qu'est-ce qu'il m'attend ?

Ce que j'écris aujourd'hui, j'aurais aimé qu'on me le dise il y a bien des années, quand j'avais encore l'espoir que mes problèmes n'aient pas encore suffisamment endommagé mon cerveau pour que j'ai une petite chance, un petit espoir de m'en sortir et surtout que je ne reste pas dans l'ignorance de ce qui se passait pendant des années et qui risquaient de me causer un jour des problèmes atroces;

 Pour moi, il est trop tard ; le savoir une semaine après n'a pas les mêmes incidences que de  le découvrir après tant d'années. Je ne peux faire marche arrière, ni réparer l'irréparable ; la seule chose que je puisse faire aujourd'hui est aider ceux qui le peuvent à connaître la réalité et à s'en préserver le plus rapidement possible. Car à moi, aucun médecin ne l'a jamais dit; Et pourtant, si i des mécanismes ont été récemment découverts, certains étaient connus de longue date.

La dénutrition amène une atrophie cérébrale de différentes régions du cerveau. Lorque les scientifiques observent par imagerie  des malades, ils s'aperçoivent qu'il y  a une perte de matière grise dans différentes  cérébrales .

Psychological medecine 2014, juillet numéro 44

Participants with anorexia nervosa had smaller brain volumes as well as a global decrease in grey matter volume with ventricular enlargement. Voxel-based morphometry revealed a decrease in grey matter volume spanning across the cerebellum, temporal, frontal and occipital lobes. A correlation was found between grey matter volume loss and duration of illness in the cerebellum and mesencephalon. No correlations were found with clinical measures.

Cette atrophie est réversible par reprise de poids mais si la maladie s'éternise, les dégâts peuvent être irréversibles;

L'atrophie cérébrale est grave car elle peut amener la mort des neurones et donc, avoir de graves conséquencs neurologiques.

L'anorexie amène une dyslipidémie, or cette dyslipédemie sur le long terme peut avoir de graves conséquences, elle est un facteur de risque de la maladie d'alzheimer notamment.

L'hypotension découle d'un faible poids, une hypotension prolongée est elle aussi un facteur de risque de maladies d'alzheimer. Autrement dit, une hypotension prolongée est fortement délétère pour la santé cérébrale et peut amener à long terme de graves séquelles.

L'anorexie amène en état d'hypogonadisme avec suppression des cycles, or, les oestrogènes ont un rôle capitan dans la préservation des neurones, une aménhorrée prolongée là encore fait courir un risque important de démence et il a été d'ailleurs montré que les femmes qui ont été en ménopause précoce ont un risque bien plus elevé de pathologies d'alzheimer.